Lors des Songes de Madame Jun, un duo « chaud de chaud » entre Madame Jun et Ondine… Comment dire ?.. À l’heure de la réécriture des oeuvres de Roald Dahl et bien d’autres encore, par des « sensitivity readers » visant à ne pas choquer les pôôôvres nombrils sensibles, le vocabulaire de la bienséance littéraire me manque…
D’autant que je n’ai pas pu tout suivre ce soir… Parce que de temps en temps, et du fait des nombreux spectateurs présents dans la salle, je ne voyais plus où se trouvaient les doigts, la bouche, et encore moins la langue de Madame Jun… Cependant, le visage déformé de plaisir, les gémissements puis les râles de possédée d’Ondine, cambrée à quatre pattes sur le tabouret, la frénésie de mouvements de Madame Jun dégoulinante de sueur, à son arrière, peuvent nous aider à compléter l’ellipse narrative…
Suite au mauvais traitement reçu, Ondine a eu du mal à se relever. Elle s’est agenouillée devant Madame Jun qui debout s’est masturbée comme une furie, et dans un climax surprenant, l’a copieusement « baptisée » (la thématique générale du numéro était « La Sorcière et son apprentie« )… Ondine reprenant ses esprits sous les applaudissements nourris des spectateurs a déclaré avec humour : « je vais me plaindre à la DRH »…
Quand plus tard près du bar, des clients, probablement guidés par quelque association d’idées, ont parlé d’un sympathique habitué des lieux en le nommant le « Duce », ma culture livresque m’a conduit à me demander si ce dernier appartenait au parti d’extrême droite italien de Giorgia Meloni… J’ai heureusement réalisé à temps mon erreur : ce n’était pas du « Duce » qu’il s’agissait, mais du « Douché », relativement à un épisode (dûment référencé dans le grimoire à fantasmes posé sur le comptoir du Sweet) vécu par lui en salon…
Cette parenthèse étant, je confesse que les spectacles d’Ondine en solo ou en duo, sa présence d’une rare sensualité, à fleur de peau, sont un régal : l’assurance d’un excellent moment érotique au Sweet Paradise. Et j’ai enfin vu son numéro de la murène, magistral – j’en cherche d’ailleurs la bande-son !
Bravo encore à Madame Jun pour ses « Songes » du mardi soir, torrides, la composition, les costumes, les solos et duos d’une équipe de danseuses qui n’ont pas « froid aux yeux » et démontrent une fois de plus que Art et Hard ne sont absolument pas incompatibles.
Une réponse sur « Ondine dans les Songes de Madame Jun »
17/05/2023
Ondine est selon moi l’une des danseuses les plus sensuelles du Sweet. Et « La Murène », bien plus mordante qu’une simple « roussette », a une playlist défiant toute concurrence.
Culinaire en quelque sorte :
Entre Cannibales – Soda Stéréo
Breakfast – Dove Cameron
The first Taste – Fiona Apple
…
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