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Théâtre Sweet Paradise

Saturnales Explicites

Une soirée destinée aux membres du Sweet Paradise annonçant les saturnales, fêtes du crépuscule, solstice d’hiver, retour proche de la lumière, faite de réjouissances (et ici de jouissances) chaleureuses.

En descendant le colimaçon menant au bar je retrouvais avec émotion nos Sweeties de compétition, Ondine, Alma, Nyx, Louise et la charmante Lola, affairées à la préparation de nos cocktails de bienvenue et à la touche finale de notre somptueux buffet païen, dont de goûteuses cochonnailles… Et bien sûr la belle brochette des « membres actifs » de notre petite communauté épicurienne, ravis par les retrouvailles en si bonne compagnie.  

Puis un spectacle extraordinaire de créativité et de qualité :

Nyx hivernale et sexy, vêtue d’une toque, d’un crop top bouffant et de bottes de fourrures blanches, bouteille d’alcool fort à la main. Un moment d’enchantement où tout m’a semblé parfaitement juste, l’ambiance, les lumières, la bande son vaguement kitsch (*), son visage même, aux pommettes un peu slave (la Belle a des ascendances polonaises), la blondeur sibérienne, son corps superbe, ses fesses rebondies, véritables appâts pour oligarques en vadrouille. Quand Nyx a pris une gorgée d’alcool glacé pour la laisser couler de sa bouche dans la mienne, est survenu le deuxième effet kiss-cool : j’étais trente ans en arrière, pendant la période Boris Eltsine, dans une boite de nuit moscovite en compagnie de merveilleuses créatures vénales, tandis que la Russie partait en vrille. C’était la fin de l’Histoire professée par Francis Fukuyama…  Un numéro génial !

Un duo très « branché » de deux stars du lieu : Alma et Ondine. Nues et entortillées de guirlandes électriques, nos geekettes ont rapidement utilisé des objets lumineux, comme guidés par leurs désirs intimes : les clignotements des guirlandes sur leurs corps, les rouges catadioptres d’un plug et d’un godemichet m’évoquaient le délicat atterrissage de nuit sur une piste lumineuse, en l’occurrence celle des jolies fesses blanches d’Ondine. La salive et la mouille de nos comparses provoquaient les grésillements (bravo pour la bande-son !) l’électrocution de faible intensité sourdait, le court-jus d’une loi d’Ohm aux résistances abaissées…

Puis la luciférienne Louise…  Satan l’habitait ce soir ! Louise sorcière, concoctant une potion magique à base de sperme, mais se trompant dans les dosages. En résulte des effets désastreux, un fesse tival inimaginable, un véritable gang bang de godes… Il faut imaginer Louise nue, fixant d’abord un gode ventouse à hauteur de ses superbes fesses sur le mur d’alcôve de fond de salle, l’autre à hauteur de son visage. Puis se plantant cambrée et suçant avec entrain : la mise en bouche de la bonne élève… Mais la suite devient surréaliste : des godes de plus en plus volumineux apparaissent comme par magie, sont mis à contribution, les derniers réduisant Rocco Siffredi au vague souvenir d’un ouistiti excité. Louise est assise près de moi sur la petite banquette quand l’un des épais godemichets qu’elle tient en main, se répand en une explosion de foutre sur son visage. Un bukkake d’anthologie, dégoulinant sur son corps en sueur. Avant l’impossible … Un truc épais comme mon avant-bras, un « monster cock » inhumain qu’elle brandit comme une masse… Et quand Louise dresse contre le sol ce mandrin de cheval en rut, je songe que non, ce n’est pas possible … Mais dans sa transe extatique la possédée le plante, se plante, l’absorbe en va-et-vient sur une bonne dizaine de centimètres, sans forcer. Elle me confiera un peu plus tard : « je ne pensais pas que ça rentrerait, j’ai voulu essayer chez moi, mais impossible. Et là, j’étais tellement excitée… ».

Et le final mémorable, où Lola chamane munie d’un long bâton surmonté d’un crâne animal, invoque la nature et les esprits. Lola nous séduit un moment, avant que n’apparaissent les merveilleuses créatures qui ont peuplées cette soirée. Ondine, Alma, Nyx et Louise la rejoignent pour former un fabuleux quintet érotique. Toutes prodigues de caresses et de coups de langue, généreuses entre elles et envers le public, enchanté !  

Bravo, à toutes les Sweeties pour leur travail et leur générosité, à Ondine Maîtresse de Cérémonie donnant autant de sa tête pensante que de son corps, au Sweet Paradise qui manifestement permet à ses actrices de s’épanouir. Merci !



(*) bande son du numéro « débauche moscovite » de Nyx :
Le paradis blanc remix
Break the ice – Britney Spears remix (trap nation)
Lovely Blond – Sébastien Tellier

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