Du haut de ses vingt-et-un ans Tyra est la plus jeune femme du théâtre, une belle blonde au visage sympathique et au corps magnifique. Le mérite n’attendant pas le nombre des années, elle nous a offert ce jour un excellent moment. Il faut d’abord entendre les musiques de Gainsbourg durant lesquelles Tyra se prépare pour un rendez-vous amoureux. Le choix des bijoux, des sous-vêtements, dont le public l’aide à se parer… L’annonce brutale que le rendez-vous n’aura pas lieu, la rupture. Puis un long drap blanc tendu entre la scène du théâtre et les spectateurs dans l’obscurité; le théâtre d’ombre rétroéclairé dans lequel Tyra se dénude sur les paroles de Brel « Ne me quitte pas… ». Les poses en ombres chinoises de Tyra extrêmement érotiques. Je garderai en mémoire, parmi les plus suggestives, celle du bombé de son sexe entre ses cuisses ouvertes !
Les airs de musique espagnole ou italienne de l’aussi piquante qu’adorable Mimi Liv, sa danse entrainante, apportent toujours une dose de dynamisme. Mimi Liv insuffle la bonne humeur, le jeu et l’érotisme dans la salle. Une scène cocasse m’a fait sourire ce jour, quand un client, après que d’autres aient été invités sur scène à danser au rythme d’une chanson italienne « me piace » (j’aime…) en posant leurs mains sur son petit corps superbement proportionné, a réclamé avec insistance « sa danse », alors que le numéro venait juste de se terminer. On ne vantera jamais assez le tact et l’intelligence des filles, dont celle ici de Mimi Liv, pour gérer avec gentillesse ces situations délicates. Merci pour nous 😉
Jackie, que j’avais vue sur des numéros variés, excitants par ses façons d’être, quand elle part à l’assaut du public, m’a ravi ce jour en produisant un spectacle très original, durant lequel sa flute traversière a accompagné avec brio la chanson Chelsea Girl de Nico des Velvet Underground (écouter ici, c’est exactement ça !) Et quand Jackie, est venue s’asseoir sur le dossier des banquettes avant, quasiment nue, et a joué face à moi en me fixant du regard, ça a été un merveilleux moment, d’une rare intensité. De ceux que je cherche en venant en ces lieux. Merci !
Iris, jeune femme brune aux attraits indéniables (quelles jolies fesses quand bien même bleuies par une chute de Pole Dance !) aime manifestement les accessoires et le cosplay. Ample robe à froufrou de dentelle blanche, épaisse épée en main, Iris danse et nous dévoile son superbe corps sur les airs médiévaux de la musique d’Era, Ameno. Cérémonie d’adoubement de quelques preux et désireux chevaliers, avant le salon pour l’un d’eux !
Et ma découverte enchantée de ce jour : Amélie ! Grande Bellezza italienne (qui me donne envie de visiter au plus vite la côte Amalfitaine). Un air souvent rétro, qui évoque l’insouciance des années folles, où bien « l’Art de Vivre à la Française » version Amélie Poulain… Une séductrice redoutable par ailleurs, dont les sourires et le regard noir profond m’ont immédiatement conquis. Première surprise : la qualité vocale des chants d’Amélie à cappella; la justesse de la tonalité et du rythme. Une chanteuse extraordinaire ! Deuxième surprise : son allant naturel vers le public. Amélie m’a littéralement embarqué dans l’un de ses numéros, d’abord à la barre sur « I got a burning desire for you babe » de Lana Del Rey, puis à grande vitesse sur « I drive fast ». Je n’ai rien vu venir et me suis réveillé vingt minutes plus tard avec la lumière clignotante d’un salon … ❤
Merci à toutes les danseuses du Théâtre Chochotte, pour leur beauté et leur talent, qu’elles nous font partager avec gentillesse. Merci à la discrète Julia aussi, excellente régisseuse.
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