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Théâtre Show Girl Théâtre Sweet Paradise

Cristalline (SG puis SP)

Cristalline (au Sweet Paradise) a l’un des corps féminins les plus parfaits jamais vus dans un théâtre érotique. Elancée, une peau douce, blanche, la chevelure aux épaules qui évoque l’ambre de la Kilkenny irlandaise. Ceux qui connaissaient le Show Girl peuvent facilement imaginer la scène suivante : Cristalline assise nue sur une banquette, entourée de clients attentifs. Elle est adossée sur l’un, bassin posé en avant, jambes écartées, tandis qu’elle presse un objet rose et vibratile sur son sexe. L’extrémité oblongue du vibro passe le long de sa vulve, s’appesantit sur son clitoris. À la demande de la danseuse, des mains se sont posées sur ses épaules, ont saisi ses cuisses, s’aventurent aux caresses sur son ventre parfait. On oublie la musique douce, entend à peine le son étouffé d’un petit moteur électrique, qui nerveux s’acharne, les soupirs discrets de la Belle. Le plaisir semble un moment venir, monter par vagues, mais sans encore submerger, il faut la concentration, prendre son temps, ce temps précieux qui est aussi celui de notre plaisir de voyeurs. La respiration de Cristalline se fait soudain plus forte, les doigts de sa main libre tremblent, son corps, ses cuisses, se contractent, spasment, l’orgasme vient, sans jeu d’actrice excessif, qui gâcherait, comme pudique, et le souvenir que je garde de ce moment c’est l’incroyable douceur, la texture de sa peau laiteuse au bout de mes doigts…

Note sur Cristalline au Show Girl : l’une des plus belles filles vues durant l’année 2019. Corps féminin élancé incroyablement bien proportionné (et naturel), fesses blanches parfaites pouvant réduire à néant des années d’ascèse morale, transformer un anachorète en animal fouisseur, le museau affolé par la proximité de la truffe; elle a un visage sympathique et joueur, évaluateur, un regard qui accroche.

Les premières fois que je l’ai vue sur scène je me suis dit qu’elle excellait dans les postures de yoga. Celles que je n’ai jamais réussi à faire craignant de me péter la colonne vertébrale – notamment le « scorpion » corps en équilibre reposant vers les avant-bras et jambes en l’air courbées vers la tête, la touchant presque. Cristalline était aussi la meilleure danseuse du théâtre Show Girl à la barre de Pole Dance enchaînant sans effort des figures de professionnelles. Un jour, navigant par hasard sur les réseaux sociaux je suis tombé sur une danseuse qui exécutait lors d’une performance publique des figures de hip hop hallucinantes. Je vous laisse deviner qui c’était ! ;)

L’un de ses admirateurs, Peaceandhot a aussi joliment écrit sur elle :

« S’il fallait la définir en deux mots, j’emploierais ceux de « rousse incendiaire », dont les mouvements et les moues sont marquée d’une sorte de grâce sulfureuse qui vous font vous sentir tout chose. Vous souvenez-vous du film « Le sourire », sorti au milieu des années 90 (parmi les nombreux scopophiles qui hantent ces pages, certains l’ont assurément vu) ? L’action se situait autour d’une baraque de strip-tease forain, avec Richard Bohringer en tenancier, Emmanuelle Seignier en ingénue / tentatrice et Jean-Pierre Marielle en mâle perdu, comme toujours. Dans l’une des premières scènes, on y assistait au numéro torride d’une très jolie rousse incarnée par l’actrice Noella Dussart. Ce seul passage aurait pu en fait une icône érotique, mais le flop du film et sa mauvaise réception critique l’ont malheureusement vouée à l’oubli.

Cristalline, à part sa chevelure tout en boucles, en est le portrait craché. »

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Théâtre Show Girl

Blanche (Show Girl 2019-2020)

Ado je passais beaucoup de temps chez mes grands-parents dans un petit village de l’Est de la France. J’y dévorais tous les matins les nouvelles du journal l’Est Républicain : annonces de défilé de majorettes, fêtes de villages, comédie humaine et petites tragédies boueuses nourrissaient mon quotidien et ma curiosité. Ce que j’aimais le plus dans l’Est Républicain c’était la bande dessinée « Blanche Epiphanie » de Georges Pichard.

Blanche Epiphanie

C’était étonnant que l’Est Républicain ait permis cette publication érotique sur sa dernière page, pour un lectorat plutôt catholique et conservateur; certes essentiellement masculin. Le monde de Pichard était composé de jeunes femmes bien charpentées, des forces de la nature, aux attributs plus que généreux. Gravitaient autour d’elles des hommes môches et méchants, des pervers à la mine patibulaire, des vicieux tentant de les abuser, surtout la superbe et ingénue Blanche. Un sauveur amoureux et masqué intervenait à temps pour la sortir des mauvais pas et, entre deux branlettes, je m’identifiais à lui. Cette lecture a contribué fortement à mon obsession érectile pour la gente féminine.

Au regard de ce « passif » adolescent la jeune « Blanche du Show Girl » réveille en moi quelques émois. Elle porte très bien son nom. Elle est physiquement proche de la Blanche de Pichard, dispose des mêmes formes naturelles et généreuses. Elle est étonnamment directe dans ses contacts avec je trouve, une simplicité, un charme un peu « provincial », c’est-à-dire sans « chichi ». Bien sûr elle n’est pas aussi ingénue que la Blanche de papier de ma jeunesse, son expérience semble avoir été fortement « accélérée » par les rencontres…

L’assemblage Blanche et Jun est inattendu; leur complicité étonnante. La dernière fois que je les ai vues ensemble, c’était sur une musique indienne, du genre pow wow de Sioux rythmé par des tambours et des incantations. Manquait le calumet et les herbes… Jun a commencé à claquer les fesses de la jeune Blanche au rythme du tambour puis, munie d’un martinet à longues lanières de cuir a frappé très violemment la croupe de la jeune squaw. Je n’avais jamais vu un tel truc de ma vie ! Je veux dire en IRL (in real life), il faut dire que sexuellement je suis très conventionnel… J’entends encore le claquement du cuir sur les fesses laiteuses de la docile Blanche, agenouillée sur l’une des marches montant vers la scène. Jun lui ordonne « Branle toi ! ». Blanche consciencieuse veut bien faire et passe une main entre ses cuisses déjà humides ; ses doigts frottent sa vulve vigoureusement. Quelques grimaces de plaisir déforment son visage. Elle relève la tête et fixe avec insistance Jun dans la glace comme par défi. Jun lève son fouet, Blanche lui sourit. Un deuxième coup, sec, encore plus puissant que le premier brûle la peau de la soumise. On peut voir immédiatement en contraste, les longs traits blancs sur la peau rougie, la marque de chaque lanière… Oh putain c’est pas possible un truc pareil !!! Jun lâche son fouet et se rapproche de Blanche, de ses fesses tendues et ouvertes à l’assistance. Elle fourre ses doigts dans l’intimité de sa soumise; la malmène. Blanche râle de plaisir. Son corps est secoué de spasmes, son ventre se soulève, se relâche d’un coup, elle gît écartelé par le plaisir sur le parquet…

Je repense à ces deux Blanche, celle de papier et celle bien réelle. Quelle chance de les avoir vues !