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théâtre Chochotte

Esmeralda

Esmeralda est belle, certainement l’une des plus belles jeunes femmes du théâtre Chochotte. Brune (mais récemment teinte en blonde sur un dégradé de noir) avec un magnifique visage et des yeux noisettes pétillants. Un corps superbe, ambré, avec des formes pleines, si féminines qu’elles pourraient facilement rendre chèvre les quelques Quasimodos – dont votre très humble scripteur – qui hantent ce petit théâtre de la Rue Saint-André des Arts. Mais le pseudonyme de Shéhérazade lui siérait bien mieux tant la belle joue sur le registre de la séduction orientaliste, en un rapport de force de séduction soft, fait de regards enfiévrés ou dérobés, de poses lascives, de douceur calculée, et, quand elle pose son bassin très méditerranéen sur le nôtre, on sent rapidement les chaleurs métissées du Mahgreb et du Makrech nous chauffer intensément, le coup de Sirocco venir !

Depuis les premières fois que je l’ai vue, il y a environ dix huit mois, les numéros d’Esméralda se sont considérablement améliorés, mais j’ai surtout été surpris ces derniers temps de découvrir qu’Esméralda avait un joli sens de la répartie, taquin.

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Texte de ma découverte d’Esméralda début 2019:

Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de vous rendre dans l’un de nos théâtres préférés dans un état « stone ». C’est-à-dire complètement déphasé, fatigué, peut-être abruti par une nuit blanche, des substances ou autre. C’est ce que j’ai vécu récemment après avoir fait plus de vingt heures de voyage sans dormir dont seize heures en vol. Un jetlag de six heures et un choc thermique – avec un delta de 30 degrés.

Je me suis rendu comme ça au Chochotte juste avant le final de 18h30. Le théâtre était bondé, rançon du succès, bravo Mademoiselle (il faut quand même le dire) entre quinze et vingt spectateurs serrés comme des sardines dans les rangs, des étrangers obèses, des couples nombreux, des sièges d’appoints, des salons où les clients font la queue (au point que certaines danseuses doublent « à la suite » de leur numéro) etc…Succès commercial mais « bof » pour les ambiances cosy.

Comme j’étais naze, je me suis mis dans un coin, pour « voir » sans être sollicité. Dans cet état second j’ai légèrement somnolé (mais ça passait aussi le temps) car absolument incapable d’être excité…

Je voyage souvent et bosse quand même beaucoup, j’ai mes trucs pour tenir le « choc ». Sexe évidemment (on ne vantera jamais assez les bienfaits énergétiques du désir sexuel), micro-siestes, mais surtout méditation – l’avantage étant qu’on peut la pratiquer partout et à tout moment… Une petite séance de 20 minutes de méditation Vipassana (scanning corporel du haut de la tête au bas du corps, puis inversement) me rebooste pour quelques heures. Constatant que j’allais piquer du nez et bien planqué dans l’anonymat du « nombre » je me suis dit allons-y ! Je peux méditer les yeux ouverts. J’imagine que je ressemble alors, vue ma tenue (pull et pantalon bleu marine) , mon âge cheveux raz gris, à une sorte d’officier de marine en perm mal rasé, de retour de « campagne ». Pas très net ni engageant, yeux dans le vague et l’air fatigué on me fout la paix.

Du coup, en l’absence de sollicitations, je n’ai vraiment pas fait attention à qui passait ce soir là où du moins je n’en ai gardé aucun souvenir digne d’être noté mis à part la fraîcheur enchanteresse de Lilly. Sa jeunesse et sa spontanéité naturelle sont encore loin du « professionnalisme » des avions de chasse. C’est une merveille de jouvence. Sa nouvelle coiffure lui va à ravir : cheveux lissés et queue de cheval, elle est plus sexy (terminé la touffe afro d’intellectuelle « ethnique », en ces lieux de business impitoyables il faut choisir : séduire où partir). La jeunesse contagieuse de Lilly est une bénédiction !

Quelques temps plus tard, alors que je songe à une injection massive de caféine, dans un état oscillant entre la torpeur méditative et le « lost in translation », j’entends la musique de « la jeune fille et la mort ». Bâillements again. Jusqu’à ce moment : Esmeralda – Quel corps ! non mais quel corps de OUF !!! – s’assied sur moi bien fermement et se penche pour caresser sa partenaire allongée sur le muret. J’ai vu plongeante sur la croupe chaude et dorée d’Esmeralda qui m’enserre et je pose mes mains sur ses hanches douces tandis qu’elle ajuste malicieusement son assise. Je caresse son dos en sueur. Quelle beauté ! Et là se produit le miracle, ce que tous les yogis attendent : l’illumination, l’ouverture des chakras et compagnie… Une puissante remontée de Kundalini parcours mon échine, illumine ma colonne vertébrale, éveille tout mon corps parfaite présence de « l’ici et maintenant ». Esmeralda a fait jaillir l’énergie ! Merci à toi Belle Esmeralda, sans le savoir tu as sauvé ma soirée et reboosté ma libido !

Et petit poème écrit alors pour la Belle :

Sous l’habit de la nudité,
il suffit parfois d’un sourire,
d’un regard étonné,

pour se trouver.

Tu m’invites
et m’enlaces, tout en retenue,
Dans ce slow,
Et boum !

Mes mains sur tes hanches
pleines et dorées,
le sirocco de ta peau.
Ton sud me chauffe.

Pupilles dilatées,
sous la pluie de tes cheveux noirs,
connivence ébauchée,
à la commissure des lèvres…

Ces quelques mots,
comme mes pas dans les tiens,
incertains,
qui cherchent à te dire,

« Tu me plais ».

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Divers Fictions érotiques

Message aux amoureux d’une danseuse de théâtre érotique…

Certains de mes « amis » (L’une des bonnes surprises dans ces théâtres, c’est qu’on y rencontre des personnes formidables ) me font part de leur état amoureux, de leur coup de foudre pour une danseuse, bien entendue merveilleuse, douée de toutes les qualités et…tellement en phase avec leurs pensées les plus intimes, véritable synchronicité, que de coïncidences extraordinaires, c’est incroyable !!! .

A la vérité, il n’y a pas de meilleur écran de projection que ces très jolies surfaces – avec ou sans profondeur. L’attachement amoureux peut être éphémère, par intermittence et se renforçant, parfois long dans la durée. La désillusion sera difficile, le détachement douloureux, peut-être violent. Certains toxicos ne sont pas dupes d’eux même, et savent que l’état causé par le cocktail évolutionniste des dopamines, sérotonines, ocytocines et autres hormones favorisant désir et attachement est la véritable fin en soi, car ses produits dérivés sont bien plus intéressants que leurs moyens d’accès : euphorie, énergie, créativité, jouvence…

Mais bercés par l’illusion chimique, l’on peut trébucher, « tomber » amoureux en s’imaginant des futurs rêvés avec la dulcinée. Et je suis parfois tenté de dire une gentille et camarade moquerie aux plus fragiles d’entre nous : « Tu t’es vu quand t’as bu ? » car j’ai une grande tendresse pour tous les illuminés qui tordent la réalité selon leurs désirs, fantasmes, qu’ils expriment en pensées, mots, folies Don Quichotesques, dépenses matérielles et émotionnelles. Mieux vaut vivre fou que terne (et le sexe en berne ca rime… ).

Le clou c’est lorsque des yeux brillants m’annoncent sur le ton de la confidence que LEUR danseuse n’est pas insensible à la relation, qu’elle serait même « tentée » par une liaison au dehors car éprouvant de véritables « sentiments », il me semble nécessaire de leur procurer une sorte d’éthylotest tel que celui que je livre ci-dessous (comptez vos points) :

  1. La danseuse vous dit que « vous lui plaisez », « qu’elle vous aime bien », « que vous êtes beau, intéressant » etc. (0 points)
  2. La danseuse dit à ses collègues qu’elle ne vous aime pas du tout, « ne vous calcule pas » et parle un peu trop de vous à ses collègues. (+0,5 points)
  3. La danseuse vous fait la bise, vous appelle par votre prénom, vous sourit quand elle vous voit, guette votre départ et vous demande avec empressement quand vous allez revenir (0 points)
  4. La danseuse vous chouchoute en salle, vous fait participer sur scène, vous câline, vous consacre plus de temps que les autres. (+0.5 points)
  5. La danseuse après s’être intéressé à vous semble maintenant vous faire la gueule ou vous ignorer. (0 points)
  6. La danseuse vous propose plein de choses très intéressantes en salon – moyennant « relance « (0 points)
  7. Vous avez fait des cadeaux à la danseuse :
    1. Mais elle ne les porte pas, où n’y fait jamais référence (- 0.5 points)
    2. Elle les porte quand vous êtes là, y fait référence (+ 0.5 points)
  8. En salon, la danseuse (jetant un œil inquiet sur la caméra) vous permet discrètement des « choses » sans relance (+0.5 points)
  9. La danseuse vous dit qu’elle serait OK pour vous voir « un jour » à l’extérieur (0 points)
  10. La danseuse est folle de rage que vous preniez maintenant une autre en salon (0 points)
  11. La danseuse a déjà pleuré quand vous quittiez la salle, elle vous a fait des cadeaux, vous harcèle de messages téléphoniques, SMS, répond immédiatement si vous l’appelez, elle a parlé de vous a tout le monde et aussi aux autres danseuses qui vous sourient bizarrement et sont prudentes en salle, et en plus votre danseuse veut maintenant vous présenter à sa mère !!! (+100 points).

Résultats : Si vous avez moins de 10 points, revenez vite sur terre tout en apprenant à savourer les plaisirs de l’asymétrie sentimentale. Avec un gros lot de consolation : « il est meilleur d’aimer que d’être aimé ».

Et je conclus sur cette très belle phrase que Pour-Rire avait cité à propos du livre « Paris est une fête » d’Hemingway : Celui-ci apercevant un jour une trés belle jeune femme dans un café de Montparnasse dira : « Elle ne le sait pas, mais elle m’appartient pour toujours ».

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Protégé : Eva – La Soubrette (Chochotte 2011)

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Danseuse Chochotte théâtre Chochotte

Protégé : Eva (Chochotte 2010-2011)

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